Béatrice Madeleine Cadrin, formée en alto et en direction d’orchestre et de chœur, est passionnée par l’orchestre symphonique. Qu’elle soit debout devant l’orchestre à le diriger ou assise au sein de l’ensemble comme instrumentiste, elle considère l’orchestre comme étant son réel instrument. Formée en musique à l’Université Laval, au Conservatoire de musique de Québec et à l’École supérieure de musique et de théâtre de Hanovre (Allemagne), elle est actuellement inscrite à la Maîtrise en musicologie à l’Université de Montréal.

Elle a passé des années marquantes à la tête de l’orchestre de chambre La Sinfonia de Québec et de la chorale de la cathédrale anglicane Holy Trinity (Québec), où elle a démontré de l’initiative et de la créativité tant par des programmations innovantes que par la création d’une série de concerts-midis.

Béatrice a signé des arrangements pour quelques ensembles professionnels, dont trois opéras-jeunesse par la compositrice Nathalie Magnan produits par le Festival d’Opéra de Québec (La plus belle fleur du jardin impérial, 2014, Arthur, 2015, et Le serpent et le chat, 2016), plusieurs arrangements pour les Jeux d’archets Suzuki et une pièce pour l’Orchestre de la Francophonie. Elle enseigne le violon à l’Académie Ste-Thérèse de Rosemère.

Ses activités comme altiste pigiste au sein des orchestres de Sherbrooke, Lanaudière, Drummondville et de la région montréalaise lui fournissent bien des sujets de réflexion sur la situation des orchestres symphoniques au Québec, réflexions nourries par des séjours prolongés à l’étranger (Europe et Californie). Cet automne, elle participera à une classe de maître sur l’oratorio Le Messie de Haendel à Berlin.